- Sergent ou Maréchal des logis Paul Santelli
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 3 novembre 1917 (brevet n°9720)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 81
- Né le 12/02/1898 à Miramas (Bouches-du-Rhône)
- Mort le 15/01/1928 à Minas (Uruguay) (Mort d'un accident d'avion, volant pour la compagnie Latécoëre.)
Décorations
- Médaille Militaire
-
Croix de Guerre
4 palme(s)
Paul Santelli
7 victoires sûres (dont 6 drachens), 0 victoires probables
Palmarès détaillé »
Paul, Marie, Raphaël, Edouard, Hervé Santelli naît le 12 mai 1898 à Miramas, d’un père d’origine Corse exerçant la profession de négociant. Le jeune homme grandit donc dans une famille aux revenus corrects, et va dès son plus jeune âge se passionner pour l’aviation car dans sa ville natale s’aménage un terrain d’aviation où les pionniers de l’aviation provençaux effectuent leurs tout premiers vols.
Le jeune Paul Santelli y trouvera son premier emploi en devenant apprenti mécanicien dans un des hangars d’aviation en 1914 alors qu’il n’a que 16 ans. Appelé sous les drapeaux le 18 avril 1917, il va se retrouver incorporé au 2e régiment d’artillerie de montagne où il ne va rester que peu de temps, se retrouvant muté au mois de septembre suivant au 1er groupe d’aviation d’où il va gagner les écoles de pilotage dont il sort breveté et affecté en février 1918 à l’escadrille SPA 81 avec le grade de caporal.
L’unité, dite escadrille des lévriers, est dirigée par le capitaine Leps qui spécialise ses hommes dans la chasse aux Drachen avec un certain succès. Sous la direction de ce chef charismatique, Santelli va remporter 7 victoires aériennes dont 6 ballons. Nommé adjudant le 15 janvier 1919, il souhaite faire de l’aviation son métier et reste à son escadrille durant toute l’année 1919. Le 1er janvier 1920, il est affecté au 1er régiment d’aviation de chasse mais n’étant pas un pilote d’active, est démobilisé le 19 mai 1920 et renvoyé dans ses foyers, à Miramas.
La vie civile ne semble pas lui convenir car il se rengage le 23 août 1923 pour deux années au 2e groupe d’ouvriers d’aviation. Au mois d’août 1927, il trouve un emploi de pilote à la société Latécoère et part pour l’Amérique du Sud voler sur les lignes de la compagnie. Malheureusement, il se tue le 15 janvier 1928 avec le mécanicien Georges Francès, dans un accident de vol sur un Laté 25 qui se disloque en vol sur l’itinéraire Rio / Buenos-Aires, tombant près de la ville de Minas en Uruguay.
Sources
- Registre matricule Marseille Classe 1918 n°1089