- Sous-lieutenant Louis Gros
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 28 mai 1916 (brevet n°3565)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 154, AR 41
- Né le 24/07/1893 à Paris
- Mort le 3/03/1973 à Fronton (Haute-Garonne) (Mort naturelle)
Décorations
- Chevalier de la Légion d’Honneur
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
5 palme(s)
1 étoile vermeil
Louis Gros
8 victoires sûres (dont 5 drachens), 1 victoires probables
Palmarès détaillé »
Louis Prosper Gros naît à Paris en 1893 dans une famille modeste de maraîchers. Il va se passionner pour la mécanique et en faire son métier, obtenant même son permis de conduire automobile. Avant son 20e anniversaire, il décide de devancer l’appel du service militaire en s’engageant pour trois ans dans l’armée en mars 1913. Affecté comme soldat au 43e régiment d’artillerie de campagne, il y sert comme conducteur et s’y trouve toujours quand éclate la guerre. Promu brigadier puis maréchal des logis, il servir au front mais une blessure survenue en octobre 1915 l’éloigne des combats. Il se porte alors volontaire pour l’aviation et y est accepté en janvier 1916.
Après son passage en école de pilotage, il va être affecté à l’escadrille F 41 en octobre 1916 et y effectuer des missions de reconnaissance aériennes, au cours desquelles il va se distinguer en remportant une victoire aérienne le 13 avril 1917. Ce succès, qui lui vaut la médaille militaire et le grade d’adjudant, lui permettra de passer dans la chasse au mois de janvier 1918 quand il rallie l’escadrille SPA 154. Cette unité se spécialise dans la destruction des Drachen ennemis et l’adjudant Gros va en abattre 5 ainsi que 2 avions, clôturant son tableau de chasse avec sa 8e victoire le 22 août 1918. Mais la chasse aux Drachen n’est pas sans danger car ils sont fortement défendus par la DCA : Louis Gros est blessé par un tir venu du sol lors d’une telle attaque le 15 septembre 1918. Il a la force de ramener son avion dans ses lignes et va finir la guerre en convalescence.
Démobilisé en 1919 avec le grade de sous-lieutenant, il va s’installer à Toulouse pour devenir pilote dans la ligne Latécoère en 1922, puis va s’installer au Maroc à la fin des années 1920 où il va devenir représentant de matériel agricole. Mobilisé en 39-40 comme instructeur sur la base aérienne de Marrakech, il est démobilisé au terme de la campagne et va se retirer à ses affaires privées. Revenu en France en 1954 après l’indépendance du Maroc, il passe les dernières années de sa vie à Fronton en Haute-Garonne où il est décédé en 1973.
Sources
- Dossier individuel SHD n°1P 29922/4