- Sous-lieutenant Paul Barbreau
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 15 mai 1917 (brevet n°6406)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 154
- Né le 16/09/1894 à Renault (Algérie)
- Mort le 2/06/1976 à Marseille (Mort naturelle)
Décorations
- Médaille Militaire
-
Croix de Guerre
3 palme(s)
1 étoile vermeil
1 étoile(s) d'argent
1 étoile(s) de bronze
Paul Barbreau
8 victoires sûres, 0 victoires probables
Palmarès détaillé »
Paul Augustin Edouard Barbreau naît le 16 septembre 1894 dans la ville de Renault en Algérie française (dans le département d’Oran), aujourd’hui nommée M’Hamed Ben Ali. Il est issu d’une famille de fonctionnaires coloniaux dont le père est administrateur adjoint. Grandissant non loin d’Alger, le jeune Paul fréquent probablement le collège et obtient son baccalauréat car il effectue des études de droit quand éclate la guerre.
N’ayant pu effectuer son service militaire, il est incorporé au 5e régiment de chasseurs d’Afrique le 16 septembre 1914 et va connaître les tranchées du front à Verdun et sur la Somme, étant promu au grade de brigadier, puis maréchal des logis. Il quitte son régiment au début de l’année 1915 pour être affecté à un bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique, où il obtient une citation à l’ordre de son régiment en mai 1916.
Volontaire pour l’aviation, il y est transféré en avril 1917 où il gagne les écoles de pilotage et en ressort breveté et affecté à l’escadrille N 154 au mois d’octobre 1917. L’unité, où sert le futur grand as Michel Coiffard, ne se distingue pas au combat et n’obtient que de modestes résultats, mais l’arrivée des offensives allemandes du printemps 1918 va la faire se spécialiser dans la chasse aux Drachen sous l’impulsion de son chef, le capitaine Lahoulle. Paul Barbreau va en faire sa spécialité et contribuer à incendier 8 Drachen, tous en collaboration, dans une courte période de deux mois, du 2 juin au 3 août 1918. Promu au grade de sous-lieutenant, il bénéficie d’une longue permission pour retourner voir ses parents en Algérie et devient au combat le 17 septembre 1918 à la SPA 164 mais la quitte deux semaines plus tard pour finir la guerre à la SPA 154 dont il est le seul des grands as à voir l’armistice dans l’escadrille.
Démobilisé dans le courant de l’année 1919, il retourne en Algérie puis s’installe dans le sud-est de la France, se mariant en 1921 et fondant une famille. Devenu administrateur de société à Marseille, il est de nouveau mobilisé en 1939 avec son grade de lieutenant de réserve, et affecté comme instructeur à la défense aérienne sur la base de Cazaux. Il y sera radié du personnel naviguant en février 1940 pour inaptitude physique, puis promu au grade de capitaine. Démobilisé peu après l’armistice, il se retire à son domicile de Marseille, retournant définitivement à ses affaires privées. Il est décédé à Marseille le 2 juin 1976.
Sources
Dossier individuel SHD Ref 1 P 30446/2