- Adjudant Maurice Robert
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 26 décembre 1915 (brevet n°2150)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 92, C 61, DO 22
- Né le 19/01/1893 à Maubeuge (Nord)
- Mort le 19/07/1918 à Châlons-en-Champagne (Marne) (Mort au combat)
Décorations
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
4 palme(s)
1 étoile vermeil
Maurice Robert
5 victoires sûres, 4 victoires probables
Palmarès détaillé »
Maurice Robert voit le jour en 1893 dans le Nord à Maubeuge dans un milieu très modeste où son père est ouvrier journalier. Il entre très tôt dans la vie active et devient forgeron mécanicien. Une fois passé son 20e anniversaire, il décide de devancer l’appel de son service militaire et s’engage volontairement pour 3 années dans l’armée en avril 1913. Il va alors intégrer une compagnie d’ouvriers militaires, puis être muté au mois de novembre suivant dans l’aéronautique où ses compétences de mécanicien vont être appréciées. Quand éclate la guerre, il est affecté comme mécanicien à l’escadrille DO 22 sur avions Dorand blindés, puis sur Maurice Farman. Volontaire pour devenir pilote, il part en école de pilotage au mois de juin 1915 et va rester comme moniteur à l’école d’Ambérieu une fois son brevet obtenu, ainsi que ses galons de caporal. Il y restera jusqu’au mois de juin 1916 où il part pour un stage de pilotage d’avions de chasse, étant affecté ensuite à l’escadrille d’observation C 61 dans la région de Belfort en février 1917, puis à l’escadrille de chasse N 92 qui se forme à proximité au mois de mai suivant. Promu sergent, il y affirme son talent de chasseur en remportant 3 victoires en 3 mois, jusqu’à un séjour à l’hôpital qui l’immobilise trois semaines en juillet-août 1917. Son escadrille part ensuite en Champagne où, promu adjudant en janvier 1918, il va revendiquer six nouvelles victoires après son retour au combat, mais dont seulement deux lui seront homologuées. Il va tomber en combat aérien lors des combats aériens de la dernière offensive allemande, le 18 juillet 1918, succombant sous le nombre seul contre quatre chasseurs ennemis.
Sources
- Registre matricule (Avesnes n°796 classe 1913)
- Fiche mémoire des hommes
- Remerciements à Frédéric Bruyelle pour avoir déniché un portrait de Maurice Robert !