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cocarde française

As 14 - 18

Les as français de la Grande Guerre

Décorations

André Petit-Delchet

5 victoires sûres (dont 2 drachens), 0 victoires probables
Palmarès détaillé »

André, Marie, Paul Petit nait le 29 septembre 1892 dans la commune balnéaire de Villers-sur-mer dans le Calvados où ses parents qui sont des rentiers de la Belle Epoque sont en vacances, vivant normalement à Paris. C’est là que grandit le jeune garçon qui à l’âge adulte atteint la taille exceptionnelle pour l’époque d’1m84… A 18 ans, il fait une démarche pour changer son patronyme en y rajoutant le nom de sa mère et s’appelle officiellement depuis le 4 août 1910 André Petit-Delchet. Quelques mois plus tard, le 3 octobre 1910, il contracte un engagement volontaire de 3 ans dans la cavalerie au 3e régiment de Spahis algériens, qu’il rejoint comme simple soldat le 26 octobre suivant. Il participe très probablement au Maroc à des opérations de conquête du pays avec son unité, mais cette situation ne lui convient pas et il obtient en mars 1911 sa mutation dans un régiment métropolitain, le 22e dragons près de Reims. Passé au 16e dragons puis au 3e cuirassiers, son temps dans l’armée se passe assez mal puisqu’il est maintenu dans sa dernière unité à titre disciplinaire jusqu’au 12 novembre 1913, date à laquelle il va être libéré sans certificat de bonne conduite…

Trouvant une place d’employé de commerce à Paris, il est rappelé à la déclaration de guerre au 3e cuirassiers avec lequel il va se battre dans la bataille de Guise, puis être engagé en Belgique avant de revenir en Champagne. Muté au 6e cuirassiers en août 1915, il se porte volontaire pour l’aviation et y est accepté en novembre 1915, entant en école de pilotage dont il sort breveté avec le grade de caporal et affecté au milieu de l’année 1916 à l’escadrille de chasse N 103.

Affecté à l’escadrille N 69 en décembre 1916, il va y servir une année durant sans remporter le moindre succès, étant promu maréchal des logis puis adjudant. Tombé malade en novembre 1917, il sortira de son hospitalisation en mars 1918 pour être affecté à l’escadrille SPA 57, composant de la division aérienne, avec laquelle les combats contre l’aviation allemande vont se multiplier lors des offensives de printemps. C’est là que, pris en main par plusieurs as, son tableau de chasse va s’étoffer de cinq victoires homologuées obtenues sur son SPAD XIII entre mai et le 27 juillet 1918, dont deux Drachen. Mais, au lendemain de sa dernière victoire, il se tue au décollage à bord d’un nouveau SPAD – un camarade d’escadrille, qui le décrivait comme « très cherreur, très chahuteur  » laissant entendre qu’il se soit tué après avoir voulu faire un décollage en chandelle pour épater la galerie…

Sources

  • Case matricule archives de Paris.

Palmarès de André Petit-Delchet

DateHeureEscadrilleAvion pilotéRevendiquéLieuNotes
1 21-avr-18 SPA 57 SPAD n°2856 Avion Lignières En collaboration avec S/Lt Marius Hasdenteufel, Lt Duplessis (SPA 15).
2 22-mai-18 SPA 57 SPAD n°2856 Albatros D Malpart En collaboration avec S/Lt Charles Nuville.
3 24-juin-18 7h10 SPA 57 SPAD n°4790 Rumpler C Reims. En collaboration avec S/Lt Charles Nuville. FA 229, Uffz Rudolf Schubert et Ltn Walter Vaditz, tués à Reims
4 04-juil-18 19h10 SPA 57 SPAD n°4790 Ballon Coemy En collaboration avec S/Lt Marcel Nogues.
5 26-juil-18 8h35 SPA 57 SPAD n°9570 Ballon Vaudetre