- Sergent ou Maréchal des logis Marcel Hauss
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 8 mars 1916 (brevet n°2858)
- Cité dans le communiqué aux armées du 30 janvier 1917
- Escadrilles N 57
- Né le 31/07/1890 à Paris
- Mort le 15/02/1917 à Saint-Mihiel (Meuse) (Mort au combat.)
Décorations
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
4 palme(s)
Marcel Hauss
5 victoires sûres, 1 victoires probables
Palmarès détaillé »
Marcel Hauss voit le jour le 31 juillet 1890 à Paris, d’un père inconnu et d’une mère cuisinière employée dans une maison bourgeoise de la capitale. Elle élèvera seule son fils dans une ambiance patriote et revancharde car elle est issue d’une famille alsacienne expulsée par l’Allemagne en 1871.
Le jeune homme exerce la profession d’employé de bureau, puis effectue son service militaire de 1911 à 1913 au 9e régiment de cuirassiers où il est nommé brigadier. De retour à la vie civile, il se fixe à Paris comme commerçant quand la guerre le rappelle à son régiment au mois d’août 1914.
Il va se battre avec son unité dans le Nord lors de la course à la mer, puis, promu maréchal des logis, se trouver relégué à la garde des tranchées de seconde ligne comme tous les régiments de cavalerie qui sont rendus obsolètes par le guerre des tranchées. Rebuté par ces conditions de vie, il se porte volontaire pour l’aviation et part en septembre 1915 en école de pilotage, d’où il sort breveté le 8 mars 1916 sur Caudron et se révèle excellent pilote au point d’être maintenu en école pour y servir de moniteur à l’école d’Ambérieu sur avions Voisin. Trois mois plus tard, en juin 1916, il intègre le cours de chasse et se retrouve le 10 décembre 1916 affecté à l’escadrille N 57 qui stationne à Verdun.
Il va très vite y révéler ses talents de chasseur en remportant 1 victoire homologuée le 27 décembre ainsi que 4 autres au mois de janvier 1917 sur son chasseur Nieuport. Devenu un as, il est honoré par le communiqué aux armées du 31 janvier 1917 qui le remplit de fierté à ce qu’on en déduit de sa correspondance avec sa jeune épouse, qu’il retrouve lors d’une permission à Paris le 4 février. Mais ce sera la dernière : de retour à son escadrille le 15 février 1917, il est descendu en combat aérien par le tir d’un biplace qu’il attaquait dans la région de Verdun.
Sources
- Case matricule n°548 Classe 1910 - Archives historiques de Paris
- Revue "La guerre aérienne illustrée".