- Sous-lieutenant Paul Hamot
Nationalité française
- Breveté pilote militaire le 17 juin 1916 (brevet n°3686)
- Cité dans le communiqué aux armées du 0000
- Escadrilles SPA 49
- Né le 30/09/1891 à Montherlant (Oise)
- Mort le 18/10/1956 à Cannes (Alpes-Maritimes) (Mort naturelle)
Décorations
- Médaille Militaire
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Croix de Guerre
4 palme(s)
1 étoile(s) de bronze
Paul Hamot
5 victoires sûres, 1 victoires probables
Palmarès détaillé »
Paul André Hamot naît le 30 septembre 1891 à Montherlant, dans l’Oise, où son père, agriculteur, est le Maire du village. Grandissant dans une famille de notables, il reçoit une bonne éducation (obtenant le certificat d’études) et, sans doute épaulant son père dans l’exploitation familiale, exerce la profession d’agriculteur-distillateur en 1912 quand il doit exercer son service militaire qui se déroule au 12e régiment d’artillerie de Vincennes où il est promu au grade de maréchal des logis.
Il est toujours sous les drapeaux quand éclate la guerre et va servir avec son régiment en Lorraine, sur la Marne et dans l’Artois. Sérieusement blessé le 23 juin 1915 par un éclat d’obus dans la nuque, il est évacué et se porte volontaire pour l’aviation où il est accepté en novembre 1915. Terminant sa formation en septembre 1916, il n’est pas affecté au front mais à l’école de Buc où il va servir en tant que moniteur de vol pendant près d’un an, jusqu’à ce qu’une circulaire ministérielle préconise l’envoi au combat des pilotes de l’arrière.
Il est donc muté à ce titre à l’escadrille N 49 de Belfort, dans un secteur calme où il va malgré tout se distinguer en étant pris en mains par l’as Jean Bouyer qui en fait son équipier, et avec lequel il va abattre cinq avions ennemis homologués, entre les mois de mai et octobre 1918.
Terminant la guerre avec le grade d’adjudant, Paul Hamot est démobilisé en 1919 et s’installe à Paris pour y exercer la profession de négociant distillateur. Il abandonne l’aviation et est affecté dans une unité de DCA dans la réserve, où il va être promu au grade de lieutenant en 1931. Mais, en 1936, condamné pour une affaire d’escroquerie à un an de prison avec sursis, il est radié de son grade et des contrôles de l’armée. N’ayant probablement pas été appelé sous les drapeaux durant la seconde guerre mondiale, il est décédé à Cannes le 18 octobre 1956.
Sources
- Dossier légion d’honneur Base Léonore
- Site mémoire des hommes