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cocarde française

As 14 - 18

Les as français de la Grande Guerre

Décorations

Profils

Georges Guynemer

L’archange

53 victoires sûres, 35 victoires probables
Palmarès détaillé »

Georges, Marie, Ludovic, Jules, Guynemer est sans conteste le pilote français le plus célèbre de la première guerre mondiale, atteignant de son vivant une notoriété inégalée dans le monde entier. Il voit le jour le 24 décembre 1894 dans le 16e arrondissement de Paris et vient d’un milieu particulièrement aisé où se côtoie à la fois l’aristocratie et la grande bourgeoisie républicaine. Du côté de son père, c’est une famille de militaires, officiers de père en fils depuis les guerres napoléoniennes. Son père, Paul Guynemer est un St Cyrien ayant démissionné de l’armée pour vivre de ses rentes. Son grand père (Auguste Saint Ange), qui a servi en Algérie, a été sous-préfet. Du côté de sa mère, Julie Doynel de Saint Quentin, il s’agit d’une famille d’aristocrates fonciers – son oncle est le comte Louis Doynel de Saint Quentin, à l’époque député du Calvados.

Le jeune garçon va grandir dans un milieu privilégié, dans les châteaux de ses grands-parents paternels et maternels en Normandie. Il est instruit à domicile avec ses deux sœurs Yvonne et Odette par une préceptrice, puis à l’âge de neuf ans, entre au collège de la ville de Compiègne où sa famille vient de s’installer. A douze ans, Monsieur Paul Guynemer place son fils au lycée Stanislas de Paris, un établissement privé d’enseignement catholique à la discipline toute militaire qu’il a lui-même fréquenté, réputé pour ses préparations aux concours de Polytechnique et de Saint-Cyr. Le jeune garçon vit alors à Paris chez sa grand-mère maternelle, la comtesse Doynel de St Quentin. Il va se révéler assez doué à l’école, mais très turbulent. Sa scolarité est interrompue à plusieurs reprises par son état de santé et peut-être aussi par une première exclusion pour indiscipline, qui aurait été résolue par l’intervention discrète de sa grand-mère paternelle, bienfaitrice du collège… Il obtient son baccalauréat vraisemblablement en juillet 1913 et reste à Stanislas en année préparatoire à polytechnique. Un incident de trop met fin à sa scolarité : il gifle un professeur et se retrouve exclu de l’établissement. A 19 ans durant l’été 1914, Il se retrouve à se demander de ce qu’il va faire de sa vie et est en vacances à Anglet, près de Biarritz, quand éclate la première guerre mondiale.

Comme beaucoup de jeunes hommes de l’époque de son milieu, le jeune Georges Guynemer se présente spontanément à un bureau de recrutement pour s’engager, sachant qu’il n’a pas effectué son service militaire. Il est alors refusé par les médecins militaires, mais l’intervention de son père, qui a nombre de relations parmi ses anciens camarades de St Cyr, va permettre de contourner cet obstacle. L’engagement volontaire lui permet de choisir son arme : ce sera l’aviation, car comme nombre de garçons de son époque, il a été fasciné par les premiers appareils volants dont les journaux relataient les exploits. Il se retrouve alors à l’école d’aviation de Pau en novembre 1914, comme simple soldat affecté au service auxiliaire, apprenti-mécanicien, et doit effectuer diverses corvées sur la base. Le choc est rude pour le jeune homme qui se retrouve le seul soldat issu de la haute société parmi une chambrée de mécaniciens issus de milieux populaires. Mais Guynemer s’accroche, car passionné par l’aviation. Avec le piston des amis de son père, il obtient de passer élève-pilote au mois de décembre 1914 et effectue ses premiers vols à Pau au mois de mars 1915.

Sa compétence en pilotage n’est pas extraordinaire, néanmoins il obtient son brevet de pilote militaire à Avord le 28 mai 1915, et, nommé caporal, va se retrouver affecté en escadrille sur le front, la MS 3 dirigée par le capitaine Antonin Brocard qui stationne à Vauciennes (à 20 km de sa maison familiale de Compiègne). L’impression qu’il fait à son chef est très défavorable : il casse plusieurs appareils, Brocard veut le renvoyer mais le doyen des pilotes de l’escadrille, Jules Védrines (34 ans et célèbre pilote d’avant-guerre), pense pourvoir en tirer quelque chose et complète la formation de celui qu’il surnomme « le gosse ». Pris en main par Védrines, le jeune pilote s’améliore et réalise sa première mission sur le front, une reconnaissance, le 13 juin 1915 en tant que pilote de Morane Parasol emmenant un observateur. D’autres ont lieu les jours suivants, dans lesquelles il essuie des tirs de DCA qui trouent les toiles de son appareil. D’autres pilotes de son escadrille ont moins de chance : un premier mort est déploré le 19 juin quand un biplace rentre avec son observateur tué par le tir d’un avion allemand. La chasse, française comme allemande, est encore expérimentale mais l’escadrille MS 3, qui reçoit une poignée de Nieuport X, va progressivement se spécialiser dans cette tâche.

Sa première victoire aérienne de Georges Guynemer vient le 19 juillet 1915, quand il reçoit l’ordre de décoller pour aller intercepter un avion allemand signalé par des troupes françaises. Son Morane Parasol (n°376) a été équipé d’une mitrailleuse Lewis sur un affut mobile actionné par l’observateur qui, pour l’occasion, se trouve être son premier mécanicien, le soldat Charles Guerder. Ils parviennent à rejoindre l’avion ennemi, mais un enrayage oblige les deux hommes à laisser filer leur proie. Ils trouvent en revanche un autre appareil ennemi : Guynemer manœuvre adroitement pour permettre à Guerder de tirer efficacement, et celui-ci parvient à effectivement descendre l’ennemi, au Sud de Soissons, dans les lignes françaises. Guynemer se pose près des lignes françaises au plus près de sa victime et casse d’ailleurs son hélice sur un tas de foin en mettant son appareil à l’abri des artilleurs allemands. Des soldats français accourent et félicitent l’équipage vainqueur. Des officiers du régiment d’artillerie près duquel ils se sont posés les invitent au PC du régiment, où des sentinelles leurs présentent les armes et où le colonel, enthousiasmé, leur offre le champagne. A une époque où les victoires aériennes sont rarissimes les honneurs vont continuer de pleuvoir les jours suivants, et se termineront par la remise de la médaille militaire aux deux hommes par le général Dubois, commandant de la VIe armée, au cours d’une cérémonie où est présent Monsieur Paul Guynemer qui ne cache pas la fierté qu’il éprouve pour son fils. Cité à l’ordre de l’armée et promu sergent, Charles Guynemer a maintenant l’estime de ses pairs et va poursuivre ses missions sur Morane pendant l’été 1915, partant à l’attaque de plusieurs appareils allemands contre lesquels il échange des tirs sans résultat.

Le 16 août, la MS 3 migre à Breuil-le-sec à 10 km à l’ouest de Compiègne. C’est là que sont livrés en nombre au mois de septembre des Nieuport X à l’escadrille, dont certains sont transformés en monoplaces équipés d’une mitrailleuse fixe tirant au dessus du plan supérieur. Guynemer vole alternativement sur Nieuport et Morane, puis se voit affecter au mois d’octobre 1915 un nouvel appareil, le Nieuport X n°320 qui était auparavant la monture du sergent Armand Bonnard, muté fin septembre à Lyon où se constituait l’escadrille N 91 S à destination de Salonique pour secourir la Serbie. Il avait baptisé son appareil « Vieux Charles » pour une raison inconnue. Guynemer gardera le nom de baptême et le reportera sur tous ses autres appareils… C’est à bord du premier « Vieux Charles » qu’il va abattre 3 avions allemands au mois de décembre 1915.

Le 24 décembre 1915, le jour de ses 21 ans, il est fait chevalier de la légion d’honneur pour son 4eme succès. Sa vareuse porte désormais toutes les décorations françaises et il devient le meilleur chasseur des forces aériennes françaises du moment, à égalité avec Navarre. Cependant sa renommée reste alors limitée à son escadrille et quelques cercles d’aviateurs militaires. Un premier article paraît le 4 février 1916 à la une du Parisien (quotidien au plus fort tirage de l’époque), avec pour titre « Le vieux Charles », et racontant les exploits d’un certain G…, jeune pilote de 21 ans, titulaire de quatre victoires aériennes. Le journaliste ignore qu’il est en retard des dernières nouvelles, car la veille, le 3 février 1916, Guynemer va abattre lors d’une même mission deux avions ennemis, dont un lui est confirmée immédiatement.

Et c’est à ce moment que vient la célébrité, du fait d’une nouvelle pratique de l’armée : les pilotes ayant obtenu 5 victoires aériennes vont être nommément cités dans le communiqué aux armées, qui paraît tous les jours dans le journal officiel. Guynemer est le premier de 71 pilotes français à avoir cet honneur. Comme ce communiqué est la seule source d’information autorisée des journaux nationaux, ceux-ci vont alors s’emparer de la nouvelle. Des journalistes vont alors se précipiter pour interviewer sa grand-mère maternelle à Paris, qui se montre évidemment très fière de son petit-fils. Les articles sur le nouveau héros paraissent alors à la une de plusieurs quotidiens.

Guynemer va donc connaître une grande médiatisation de ses exploits militaires, qui va être relayée par un magazine spécialisé publié par le journaliste Jacques Mortane, « La guerre aérienne illustrée ». Mortane (Jacques Romatet, de son vrai nom), est un ancien journaliste sportif et va en quelque sorte inventer le terme d’as de l’aviation – un « as » désignait alors un champion dans le domaine du sport. Quand la revue est lancée le 16 novembre 1916, le premier aviateur à avoir l’honneur de voir son portrait sur le poster central détachable est bien évidemment Georges Guynemer, qui fera l’objet de plusieurs articles et interviews, contribuant à faire monter sa célébrité au summum et ce dans toutes les nations alliées. On a ainsi le témoignage au service historique de l’armée de l’air d’un traducteur à la mission militaire française de Roumanie, qui raconte l’avidité des aviateurs locaux à suivre les exploits du grand as dans la presse française. Des articles parlent de lui dans la presse anglo-saxonne dans le monde entier, jusqu’en Nouvelle Zélande.

Quand survient la bataille de Verdun le 21 février 1916, il est alors titulaire de 8 victoires aériennes et est envoyé sur le secteur le 12 mars où il est promu au grade de sous-lieutenant, mais va s’y trouver immédiatement blessé au bras et ne participera pas à la bataille, où va se distinguer un autre pilote qui va devenir « l’as des as » et braquer sur lui l’intérêt des journalistes, Jean Navarre. Guynemer va être soigné à Paris, suivi par les journalistes, et reprendre sa place au combat le mois de juin 1916 dans la Somme où est transférée son escadrille. Dans ce secteur est lancée une grande offensive franco-britannique où la chasse française, alors très supérieure à l’aviation allemande et même britannique, va obtenir de nombreux succès. Guynemer va vite dépasser le score de Navarre et redevenir l’as des as. Son tableau de chasse va monter à 30 victoires à la fin du mois de janvier 1917 ; durant ce séjour particulièrement victorieux sur la Somme durant lequel il est promu au grade de lieutenant le 31 novembre, il va toujours être équipé des meilleurs appareils en service : le Nieuport 17 à la fin du mois de juillet 1916, puis surtout l’exceptionnel chasseur SPAD VII au mois de septembre suivant dont il pilote un des tous premiers exemplaires envoyés au front. Équipé par un moteur Hispano-Suiza de 150 chevaux, il est nettement plus rapide que tous les avions allemands qu’il affronte ; il gardera toujours une avance technique sur l’aviation ennemie dans ses versions ultérieures. Guynemer va activement participer à la mise au point de l’appareil en entamant une longue et régulière correspondance avec son constructeur, Louis Béchereau, le directeur des usines SPAD. Sa tactique de combat est simple, voire simpliste et en tout cas assez dangereuse : tirer l’ennemi à bout portant, ce qui implique de s’exposer aux tirs défensifs du mitrailleur arrière dans le cas de l’attaque d’un biplace, qui constituent la majorité de ses proies. Guynemer aura ainsi son appareil endommagé plusieurs fois et sera lui-même descendu à quatre reprises par les appareils qu’il attaquait.

Au mois de février 1917, son escadrille, la SPA 3, est envoyée en « semi-repos » en Lorraine où il va remporter 5 autres victoires et recevoir ses galons de capitaine, puis va être envoyée au mois d’avril 1917 dans l’Aisne où va se dérouler l’offensive du Chemin des Dames lancée par le général Nivelle. En l’air l’aviation française bénéficie d’une supériorité numérique et technique sur l’aviation allemande et Guynemer va faire monter son score à 48 au mois de juillet 1917. Mais si les forces françaises sont victorieuses en l’air, au sol l’offensive s’est soldée par un sanglant échec à tel point que des mutineries commencent à apparaître dans l’armée française. La notoriété de Guynemer est alors appelée en renfort pour revigorer le moral de la nation gagnée par le doute : le 5 juillet 1917, il est décoré de la rosette d’officier de la légion d’honneur des mains du général Franchet d’Esperey, commandant du groupement d’armée nord, lors d’une importante cérémonie où de nombreuses troupes sont au garde à vous devant les caméras des actualités cinématographiques Gaumont – le film muet, que l’on peut facilement voir sur Internet, est alors diffusé dans tous les cinémas de France.

Suite à l’offensive du Chemin des Dames, l’armée française perd espoir de briser les lignes ennemies et cesse les opérations offensives… Mais le commandement britannique n’y a pas renoncé pour autant et lance une grande offensive dans les Flandres. Comme l’aviation britannique est en grand état d’infériorité face à l’aviation allemande, de nombreuses escadrilles françaises, dont l’élite de son aviation de chasse, sont envoyées dans les Flandres soutenir notre allié. Guynemer va alors combattre dans les Flandres et remporter 5 autres victoires sur un SPAD expérimental, le SPAD 12 armé d’un canon de 37 mm. Il remporte sa 53e et dernière victoire le 20 aout 1917 sur un des tout premiers SPAD XIII à deux mitrailleuses livrés au front, mais il est décrit à ce moment-là par de nombreux témoins comme étant particulièrement fatigué. Le 11 septembre 1917 a lieu son dernier vol où il est porté disparu aux commandes de son SPAD XIII n°504 ; très probablement abattu par le mitrailleur d’un avion biplace dont il n’a, par fatigue, pas voulu ou pu esquiver le tir.

C’est la consternation en France, et la nouvelle de sa mort va être confirmée par les autorités allemandes dont une patrouille de soldats a pu identifier le corps dans le no man’s land ; la zone sera ensuite prise à partie par l’artillerie anglaise et sa dépouille pulvérisée par les obus.

La chambre des députés va lui rendre hommage en votant à l’unanimité, et dans une ambiance survoltée, la pose d’une plaque au Panthéon. Son père va entretenir sa légende en demandant à Henri Bordeaux, un écrivain les plus lus de l’époque, d’écrire une biographie héroïque de son fils. L’ouvrage, devenu best-seller, va alors entretenir la légende et susciter nombre de vocations de jeunes pilotes, ayant la même influence que « Le grand Cirque » en a eu une vingtaine d’années plus tard.

Il faut souligner que la légende a éclipsé une réalité historique bien moins reluisante sur le caractère du jeune homme, assez égocentrique. Il considère ses mécaniciens comme des domestiques et est particulièrement dur avec eux ; il supporte également assez peu la concurrence au point de se lancer dans de très violentes disputes avec ses camarades d’escadrille qui lui contestent la paternité d’une victoire et tout particulièrement l’as André Chaînat qui doit quitter la SPA 3 suite à une telle dispute survenue lors du passage en Lorraine de l’escadrille. Très célèbre de son vivant, il a entretenu des liaisons avec plusieurs femmes lors de ses permissions à Paris, la plus célèbre d’entre elle étant l’actrice Yvonne Printemps.

Sources

Conférence de David Méchin sur Georges Guynemer :

https://www.youtube.com/watch?v=vJDaRosqErs

  • Biographie détaillée : Article de David Méchin parue dans le Fana de l’aviation n°507 et 508 (février et mars 2012), "Guynemer, as à tout prix".
  • JMO Escadrille SPA 3
  • Carnets de comptabilité de campagne de l’escadrille SPA 3
  • Témoignages oraux enregistrés au service historique de l’armée de l’air des aviateurs : Tarascon, Viguier, Delporte, Heurtaux, de Forceville.
  • La guerre aérienne illustrée, divers numéros.
  • Archives départementales de l’Oise.
  • "Les Cigognes, de Guynemer à Fonck" par René de Chavagnes, 1919.
  • "La vie héroïque de Guynemer" par Henry Bordeaux, 1919.
  • "Guynemer, l’ange de la mort", par Jules Roy, 1986.

Palmarès de Georges Guynemer

#DateAvion pilotéRevendicationHeureLieuNotesPertes allemandesHomologation# réél
Dans l’Oise
1 19-juil-15 MS Parasol n°376 Aviatik biplace 10h15 Carrière l’évèque (SE Soissons) FA 26, Uffz August Ströbel blessé (meurt de ses blesures le 27 juillet) et Ltn Werner Johannes tué à St Vincent près de Reims. Citation OA Médaille militaire 21 juil 1915 - JORF 14 août 1915 p.5678 1
2 05-déc-15 Nieuport 10 n°320 Aviatik biplace 10h20 Bois-Carré (N Bailly) Avion parti en vrille et perdu de vue.
3 08-déc-15 Nieuport 10 n°320 LVG biplace 10h35 Beuvraignes (S. Roye) FA 27, Vzfw Kurt Biesendahl et Ltn Hans Reitter tués (équipage projeté hors de l’appareil à Bois de Bus-la-Mezière (pilote) et Tilloloy (obs) 2
4 14-déc-15 Nieuport 10 n°320 Fokker biplace 14h15 Couarcy (SE. Noyon) Avec Sgt Buquet Citation OA Chevalier Légion d’honneur 24 déc 1915 - JORF 25 jan. 1916 p.676
5 03-févr-16 Nieuport 10 n°320 LVG 11h10 Roye Tiré d’un chargeur de 47 cartouches, "pique fort dans ses lignes - perdu de vue à 500 m du sol" FA 27, pilote inconnu, Ltn Heinrich Zwenger (obs) tué. Citation OA 9 fév 1916 - JORF 12 mars 1916, p.1957 + Communiqué du 5 fév. 1916 (5e appareil ennemi abattu) 3
6 03-févr-16 Nieuport 10 n°320 LVG 11h40 Carrépuis (E. Roye) "Pique en spirales" Citation OA 9 fév 1916 - JORF 12 mars 1916, p.1957
p1 03-févr-16 Nieuport 10 n°320 LVG 11h50 Roye "Disparaît dans un nuage" Citation OA 9 fév1916 - JORF 12 mars 1916, p.1957
7 05-févr-16 Nieuport 10 n°320 LVG 11h30 Assevillers - Herbécourt "Pique verticalement, s’abat en flammes" FA 1b, VfwFudwig Fuchs blessé, Ltn d R Karl Haffner tué, à Fontaine les Cappy (8 km Herbécourt). Citation OA 9 fév 1916 - JORF 12 mars 1916, p.1957 4
p2 06-mars-16 Nieuport 10 n°512 LVG 10h30 Ressons "L’avion allemand réussit à rentrer chez lui"
8 12-mars-16 Nieuport 11 n°836 LVG 11h00 Ressons "Prend feu et part en vrille, tombe vers Ressons dans un bois" FA 61, Uffz Friedrich Ackermann et Ltn d R Friedrich Marquardt tués à Thiescourt. Citation OA 28 mars 1916 - JORF 22 mai 1916, p.4519 + Communiqué 12 mars 1916 "8e avion abattu" 5
A Verdun
Dans l’Oise
p3 22-mai-16 Nieuport 10 n°328 Biplace Noyon "Je tire 47 coups à 200m, le boche pique fort puis redresse"
9 22-juin-16 Nieuport 10 n°328 LVG 11h10 Rosières en Santerre Avec Sgt Chaînat - "Prend feu et s’abat près de Rosières" FA 59, OfStv Fritz Müller et Ltn Walter von der Ohe tués à Lihons près de Rosières. Citation OA 25 juin 1916 - JORF 3 août 1916 p.6955 + Communiqué du 22 juin 1916 "9e avion" 6
Sur la Somme
p4 11-juil-16 Nieuport 16 n°1386 LVG 10h00 Péronne "L’avion produit une forte explosion et son câble de profondeur pend. Toutefois il paraît se diriger encore"
10 16-juil-16 Nieuport 16 n°1386 LVG 10h02 Villévèque / Barleux Guynemer et Heurtaux abattent 2 LVG. "2 LVG s’abattent, l’un vertical et l’autre les roues en l’air, entre Barleux et la Somme". On ne peut dire si celui qui est identifié est celui de Guynemer ou d’Heurtaux. FA 8b, Ltn Franz Siegwart et Obltn Ludwig König, tués à Péronne à 6 km de Barleux. Citation OA 27 juil 1916 - JORF 25 mars 1917 p.2380 "10e avion" + Communiqué du 16 juil 1916 "10e avion" 7
p5 27-juil-16 Nieuport 17 n°1531 Bimoteur triplace 19h/21h15 Vers Combles "Le Lt Guynemer attaque de suite de face et entre 200 et 80 m un bimoteur poursuivant un anglais. Le boche tente de riposter puis il pique, sans tirer, et il est repris en chasse par le Lt Heurtaux, il pique encore sans tirer et semble sérieusement touché, les passagers surtout. Le combat a eu lieu dans la région de Combles". Noter que le Lt de La Tour a également touché sérieusement un autre bimoteur de cette formation. KG 4, Gefr Heinrich Gerischer (pilote) et Ltn Hans-Dietrich Schmidmann gen. Von Withenow (obs) tués à Brie, 20 km au N de Combles. 8
11 28-juil-16 Nieuport 17 n°1531 LVG 16h45 Barleux "Le boche pique fortement et paraît atteint". Citation OA 24 août 1916 - JORF 4 nov 1916 p.9546 "11e avion"+ Communiqué du 30 juil 1916 "11e avion"
p6 01-août-16 Nieuport 17 n°1530 Fokker 8h25/10h25 Biaches "Pique très fortement et est signalé comme ayant atterri immédiatement près de ses lignes par le 1er CAC". Un biplace du Schusta 21 est abattu à Morchain (12 km au sud de Biaches), équipage tué.
12 03-août-16 Nieuport 17 n°1530 Avion 9h45 Barleux Avec Lt Heurtaux - "Le passager de celui-ci paraît atteint. L’avion pique fortement et paraît sévèrement touché." Citation OA 27 août 1916 - JORF 4 nov 1916 p.9547 "12e avion" + Communiqué 3 août 1916 "12e appareil allemand"
p7 06-août-16 Nieuport 17 n°1530 Biplace 18h30/20h45 Barleux "L’un d’eux lui a semblé atterrir. A tiré des fusées de détresse".
13 17-août-16 Nieuport 17 n°1530 Aviatik 9h05/11h Grancourt (région de Montauban) "Observateur tué et avion pique fortement en dégageant une forte fumée sous le siège du pilote". FA 42, Uffz Johannes Schröter et Ltn Paul Wagner tués à Grandcourt. Citation OA 3 sept 1916 - JORF 5 déc 1916 p.10515 + Communiqué du 19 août 1916 "13e avion" 9
14 18-août-16 Nieuport 17 n°1530 Rumpler 14 à 15h50 Bouchavesnes / Cléry (O. Bois Madame) "Pilote probablement tué, appareil parti en vrille et écrasé au sol" FA 26, Ltn Walter Strauss et Ltn Karl Ramfeld tués au NNE de Cléry. Citation OA 3 sept 1916 - JORF 5 déc 1916 p.10515 + Communiqué au 19 août 1916 "14e avion" 10
p8 20-août-16 Nieuport 17 n°1530 Biplace 15h15 à 17h Bois Madame "Vu l’observateur affalé sur son siège, l’avion pique fortement" Unité inconnue - Ltn Valentin Rendelhuber tué à Templeux-la-fosse, près du Bois-Madame. 11
p9 20-août-16 Nieuport 17 n°1530 LVG 19h30 Péronne / Montauban "Le passager paraissant touché, l’appareil semble désemparé et redresse au ras du sol"
15 04-sept-16 SPAD 7 n°115 Rumpler 18h25 Hyencourt KG 7/Ks 37, Ltn Otto Fresenius et Ltn Hans Steiner tués à Lihons, p^rès d’Hyencourt. Citation OA 28 sept 1916 - JORF 14 jan 1917 p.481 "15e avion" + Communiqué du 8 sept 1916 "15e avion" 12
p10 09-sept-16 SPAD 7 n°115 Avion 14h25 Péronne "L’un pique fort vers Péronne"
p11 09-sept-16 SPAD 7 n°115 LVG 18h30 La Maisonnette "Tue le passager (…) Le boche pique fort vers la Somme"
16 15-sept-16 SPAD 7 n°115 Avion 11h25 St Cren Combat déroulé à 5 200 m d’altitude Citation OA 28 sept 1916 - JORF 14 jan 1917 p.481 "16e avion" + Communiqué du 15 sept 1916 "16e avion"
- 22-sept-16 SPAD 7 n°115 Fokker D Biplan 17h30/19h15 Région de Barleux "Le boche tombe désemparé mais paraît rétablir au ras du sol"
17 23-sept-16 SPAD 7 n°115 Fokker 11h20 Erches (Région de Roye) "Abattu un boche en feu" KG 7/Ks 39, Ltn Fritz Neumann et Ltn Walter Blume, tués à Erches. Citation OA 28 oct 1916 "17e avion" + Communiqué du 24 sept 1916 "17e et 18e avion" 13
- 23-sept-16 SPAD 7 n°115 Fokker biplace 11h25 Carrépuis "Fais atterrir un boche désemparé" "Le passager était tué - Je l’ai vu" FA 61, pilote indemne et Ltn Ernst Rafflauf (observateur) tué à Lignères, à l’ouest de Roye. 14
18 23-sept-16 SPAD 7 n°115 Fokker 11h30 Laucourt / Roye "Abattu un boche en feu" FA 61, Ltn Günther Dorrien et Ltn Walter Gericke, tués à l’O. de Verpillières Citation OA 28 oct 1916 "18e avion" + Communiqué du 24 sept 1916 "17e et 18e avion" 15
p12 09-oct-16 SPAD 7 n°132 Avion 17h Berny-en-Santerre "Il pique verticalement. Perdu de vue dans la brûme".
p13 10-oct-16 SPAD 7 n°132 Avion 13h56 Villers-Carbonnel "Attaqué un boche à 10 m. Tiré un coup, le boche pique"
- 02-nov-16 SPAD 7 n°132 Fokker biplan 15h25/17h15 Bouchavesnes "Attaque un biplan Fokker à le toucher. Tiré 10 coups. Le boche pique sur Bouchavesnes". Jasta 5 - Ltn Hermann Göring blessé ce jour à 17h15 à Combles, à 4 km de Bouchavesnes, en se battant contre un groupe de Nieuport britanniques. Dans une lettre du 4 nov 1916, Guynemer écrit : "Avant-hier j’ai eu un biplan monoplace Fokker à 2 mètres, il a basculé dans un groupe de N. (Nieuport), alors on nous l’a attribué à tous, c’est à dire à personne. 16
p14 03-nov-16 SPAD 7 n°132 Aviatik 13h50 Bertincourt "Surpris un Aviatik à 10 mètres. Tué l’observateur, le boche pique en perdant des lambeaux de toile. Descend vers Bertincourt désemparé. Pas suivi au sol". FA 42, Uffz Ernst Honold et Ltn Max Steiner, tués à Rocquigny près de Bertincourt. 17
19 10-nov-16 SPAD 7 n°132 Albatros D 12h15 Sud de Nesle "Abattu un monoplace en flammes" Jasta 6, Albatros D du Vfw Christian Kress (4v.), tué à Nesle. Citation OA 13 déc 1916 - JORF 9 mars 1917 p.1889 "19e avion allemand" + Communiqué du 12 nov 1916 "20e et 21e avion" 18
20 10-nov-16 SPAD 7 n°132 Albatros C 12h35 Morcourt "Abattu un biplace Albatros 220 hp Mercedes dans le ravin de Morcourt" FA 59, Ltn Max Traun et Ltn Walter Groll, tués à Cerisy près de Morcourt. Citation OA 13 déc 1916 - JORF 9 mars 1917 p.1889 "20e avion allemand" + Communiqué du 12 nov 1916 "20e et 21e avion" 19
21 16-nov-16 SPAD 7 n°132 Fokker D 13h40 Omiécourt / Pertain "A 13h40 abattu un monoplace au sud et entre Omiécourt et Pertain" Jasta 6, Ltn Ernst Wever tué à Pressoire tout près d’Omiécourt. Mais Heurteaux a également abattu un avion à 9h50 à l’E de Pressoire. Citation OA 26 déc 1916 - JORF 27 mai 1917 p.4196 "21e avion" 20
22 22-nov-16 SPAD 7 n°132 Walfisch 14h45 E. St Christ "Abattu un Walfisch vers St Christ" Citation OA 26 déc 1916 - JORF 27 mai 1917 p.4196 "22e avion" + Communiqué du 23 nov 1916 "22e avion"
23 22-nov-16 SPAD 7 n°132 Halberstadt 15h00 Falvy "L’un tiré à 5 m descendu" Jasta 6, Ltn Erich Zschunke blessé. Le Jasta 6 est basé à Ugny-l’équipée, près de Falvy. Communiqué du 24 nov 1916 "23e appareil" 21
- 22-nov-16 SPAD 7 n°132 Halberstadt 15h10 "L’autre pique très fort"
24 26-déc-16 SPAD 7 n°254 Halberstadt 9h45 Misery "Attaqué un Halberstadt à 25 m. Enrayé après 3 coups. Le boche pique verticalement". Communiqué du 28 déc 1916 "24e avion"
25 27-déc-16 SPAD 7 n°254 Walfisch 11h45 La Maisonnette "Le boche s’écrase au SE de la Maisonnette" KG 4, Rolland C.II du Vfw Ernst Dörner et Ltn August Gültig, tués à Barleux près de La Maisonnette. Citation OA 12 fév 1917 - JORF 17 juil 1917 p.5537 "25e avion" + Communiqué du 28 déc 1916 "25e avion" 22
p15 07-janv-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 15h10/16h20 Chaulnes / Ablaincourt "Attaqué Albatros biplace. Le passager semble hors de combat. Après une descente désordonnée le boche se redresse."
26 23-janv-17 SPAD 7 n°254 Albatros D 10h50 Gare de Chaulnes "Fais piquer un mono Albatros" Citation OA 12 fév 1917 - JORF 17 juil 1917 p.5537 "26e avion" + Communiqué du 24 jan 1917 "26e avion"
p16 23-janv-17 SPAD 7 n°254 Biplace 11h00 Misery "Fais piquerun biplace désemparé, passager tué. " FA 269, Observateur Hpt Martin Körner, tué à Chaulnes, près de Miséry. 23
27 23-janv-17 SPAD 7 n°254 Rumpler 11h30 Maurepas "Abat un biplace en feu vers Maurepas." FA 216w, Rumpler C.I du Ltn Berhnard Röder et Ltn Otto von Schanzenbach, tués à Maurepas. Citation OA 13 fév 1917 - JORF 1 déc 1917 p.9686 "27e avion" + Communiqué du 25 jan 1917 "27e appareil ennemi" 24
- 23-janv-17 SPAD 7 n°254 Biplace 11h35 Maurepas "Fais piquer un autre biplace désemparé." "Pugilat à fond. Le passager boche nettoyé. Le pilote amoché."
28 24-janv-17 SPAD 7 n°254 Rumpler 11h40 Goyencourt "et un avion ennemi à 11h40 à Goyencourt" FA 234, Rumpler C.I du FlAbt 234 au pilote blessé (amputé) et à l’observateur, Ltn Kurt Just, tué à Roye près de Goyencourt. Citation OA 13 fév 1917 - JORF 1 déc 1917 p.9686 "28e avion" 25
p17 24-janv-17 SPAD 7 n°254 Chasseur 11h45 Etelfay
29 24-janv-17 SPAD 7 n°254 Rumpler 11h50 Lignères "Abattu un avion ennemi à 11h50 à Lignères" Avion capturé dans lignes françaises, équipage blessé et prisonnier. Citation OA 14 fév 1917 - JORF 1 déc 1917 p.9686 "29e avion" + Communiqué du 27 jan 1917 26
30 26-janv-17 Avion de Buquet Albatros C 12h15 Monchy-Humières FA 266, Albatros C.VII dont l’équipage est capturé par intimidation. Citation OA 14 fév 1917 - JORF 1 déc 1917 p.9686 "30e avion" + Communiqué du 27 jan 1917 "30 appareils allemands" 27
En Lorraine
p18 07-févr-17 SPAD 7 n°254 Avion 11h20 Forêt de Bezange "Tiré 15 coups. Le boche pique en perdant de la toile"
31 08-févr-17 SPAD 7 n°254 Gotha 11h15 Bouconville Avec Adj Chaînat Kaghol 2, Gotha G.III capturé et exposé place Stanislas. Citation OA 26 mars 1917 - JORF 22 juil 1917 p.5667 + Communiqué du 10 fév 1917 "31e victoire" 28
p19 10-févr-17 SPAD 7 n°254 Biplace 11h15 Nomeny / Bois de Ressaincourt "Tue le passager. Le boche semble se redresser à 500 m et aller dans le bois de Ressaincourt.
32 16-mars-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 9h08 Serres / Courbesseaux "Abattu un biplace Albatros sur Courbessaux" FA 12, Albatros C de l’Uffz August Reichenbach et de l’Obtln Wilfried Buchdrucker, tués à Serres près de Courbessaux. Citation OA 26 mars 1917 - JORF 22 juil 1917 p.5667 + Communiqué 17 mars 1917 29
33 16-mars-17 SPAD 7 n°254 Rumpler monoplace 9h26 Erbéviller Jasta 23, Roland D.II du Ltn Rudi Lothar Freiherr von Hausen, blessé et prisonnier à Hoeville près d’Erbeviller - mort de ses blessures le 15 juillet 1917. Citation OA 26 mars 1917 - JORF 22 juil 1917 p.5667 + Communiqué 17 mars 1917 30
34 16-mars-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 14h30 Regnéville-en-Haye (actuellement Thiaucourt-Régnéville) "Abattu un Albatros en feu sur nos lignes près de Regnéville". FA 279, Uffz Karl Bruon Kolrep et Ltn Feodor Kellner, tués à Remenauville (aujourd’hui Limey-Remenauville, près de Thiaucourt-Regnéville). Citation OA 26 mars 1917 - JORF 22 juil 1917 p.5667 + Communiqué 17 mars 1917 "34e avion" 31
35 17-mars-17 SPAD 7 n°254 Biplace 13h30 E. Attilloncourt FA 12, Uffz Karl Maurer et Ltn Adolf Eduard von Marcard, tués à Edelinghofen (nom allemand d’Attilloncourt). Citation OA 26 mars 1917 - JORF 22 juil 1917 p.5667 + Communiqué 18 mars 1917 "35e avion" 32
Offensive du chemin des dames
p20 13-avr-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 15h00 Bétheny "Attaqué 2 biplace Albatros. Rolland abattu".
- 13-avr-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 15h00 Bétheny "Attaqué 2 biplace Albatros. Rolland abattu".
36 14-avr-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 10h30 La Neuville "Attaqué un biplace Albatros. Abattu en feu sur la Neuville (NO de Reims)" FA 254 (très probablement), Uffz Karl Abelmann et Ltn Heinrich Schönberg, tués dans la région de Reims à 4 km de la Neuville. Citation OA 14 juin 1917 - JORF 29 sept 1917 p.7695 "36e avion" + Communiqué 17 avril 1917 "36e victoire" 33
p21 15-avr-17 SPAD 7 n°254 Avion 10h15 Berry-au-Bac "Sérieusement touché un Albatros au N. de Berry-au-Bac"
p22 15-avr-17 SPAD 7 n°254 Avion 10h30 Berry-au-Bac
p23 02-mai-17 SPAD 7 n°254 Biplace 19h15 Le réservoir "Tué un passager"
37 02-mai-17 SPAD 7 n°254 Albatros 19h35 Courtecon (Entre Ailles et Courtecon) "Abattu un Albatros en feu dans un groupe de 4". Schusta 10, Uffz Felix Schilf et Flieger Felix Bockenmühl , tués à Ailles. Citation OA 14 juin 1917 - JORF 29 sept 1917 p.7695 "37e avion" + Communiqué 8 mai 1917 "37e victoire" 34
p24 03-mai-17 SPAD 7 n°254 Albatros 11h20 La Malmaison "Touché un Albatros au N. du fort de la Malmaison"
38 04-mai-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 15h08 Braye / Courtecon "Attaqué 3 Albatros, abattu l’un dans nos lignes" Schusta 25, Albatros C du Flg Johann Weidmann et du Vfw Walter Lagerhausen, tués à Courtecon. Citation OA 14 juin 1917 - JORF 29 sept 1917 p.7695 "37e avion" + Communiqué 8 mai 1917 "38e victoire" 35
39 25-mai-17 SPAD 7 n°254 LVG biplace 8h30 NNO. Corbeny " perd une aile et s’écrase dans les arbres à 1 200 m au NNO de Corbeny". FA 257, LVG C. du Ltn Georg Feldmann et du Ltn Georg Oehler, tués à Corbeny. Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 + Communiqué 1 juin 1917 36
40 25-mai-17 SPAD 7 n°254 Biplace 8h31 Juvincourt "Abattu un biplace en feu sur Juvincourt" Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 + Communiqué 1 juin 1917
41 25-mai-17 SPAD 7 n°254 DFW biplace 12h15 Courlandon "Abattu un biplace en feu à Courlandon" Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 + Communiqué 1 juin 1917
42 25-mai-17 SPAD 7 n°254 Fokker biplace 18h30 Guignicourt / Condé sur Suippes "Abattu un biplace entre Guignicourt et Condé". FA 254, Uffz Alfred Dahlstein et Ltn Werner Gaedicke tués à Guignicourt-Condé. Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 + Communiqué 1 juin 1917 37
43 26-mai-17 SPAD 7 n°254 Albatros C 10h00 Condé-sur-Suippes "Abattu un biplace Albatros à 10 h à l’O. de Condé sur Suippes Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 + Communiqué 1 juin 1917 "43 victoires"
p25 27-mai-17 SPAD 7 n°254 Biplace 09h08 Aubérive "La toile arraché, le mitailleur hors de combat. Il est repris par un SPAD et va s’écraser dans les trous d’obus". Homologuée au capitaine Matton (N 48) comme sa 6e victoire. KG 2/ Ks 8, 2 équipages perdus à Aussonce près d’Aubérive.
p26 03-juin-17 SPAD 7 n°413 Albatros C 18h50 Craonne La victoire est homologuée au MdL Soulier (N 26, 6e vict.), au Lt de Bonald (N 69, 3e vict.) et au Sgt Chapelle (N 31, 3e vict.). D’après H. Bordeaux, c’est Guynemer qui abattit l’appareil - vexé qu’on ne lui attribue pas, il se retira sous sa tente. Schusta 26b, DFW C.V du Vfw Friedrich Beisecker et Flg Pirmin Bücklein tués à Craonnelle.
p27 04-juin-17 SPAD 7 n°413 Biplace 10h30 Craonne "Un boche paraissant sérieusement touché région de Juvincourt"
44 05-juin-17 SPAD 7 n°413 Albatros C 17h15 Loivre "Attaque un Albatros à l’Est de Bery-au-Bac. Abattu dans nos lignes". FA 248, Vfw Fritz Schöder et Ltn Ernst Scherb tués à Villers-Franqueux, près de Loivre. Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 "45 victoires" 38
45 05-juin-17 SPAD 7 n°413 DFW biplace 17h30 Forêt de Berru "Attaque un DFW à l’Est de Reims" FA 267, Ltn Rudofl Lehmann et Ltn Hans Piller tués à Berru. Citation OA 11 juin 1917 Officier Légion d’honneur - JORF 16 août 1917 p.6460 "45 victoires" 39
46 06-juil-17 SPAD 7 n°413 DFW biplace 10h55 Brimont "Abattu un DFW en feu vers 10h55" FA 278, DFW C.V, pilote indemne et observateur Ltn Martin Heiber, tué à l’Est du fort Brimont. Citation OA 12 août 1917 - JORF 16 nov 1917 p.9153 "46e avion" 40
p28 06-juil-17 SPAD 7 n°413 Albatros 16h45 Craonne "Combat contre un mono Albatros à ailes grises qui semble touché"
47 07-juil-17 SPAD 7 n°413 Albatros D 11h10 Villers-Franqueux "Abattu l’un en feu au N. de Villers-Franqueux" Jasta 19, Albatros D.III D.1997/16 du Ltn Rheinhold Oertelt, tué à Hermonville-Cauroy, près de Villers-Franqueux. Citation OA 12 août 1917 - JORF 16 nov 1917 p.9153 "47e avion" 41
48 07-juil-17 SPAD 7 n°413 DFW biplace 12h30 Moussy "Tombe en vrille à plat sur nos lignes à Moussy" FA 280, Aviatik C.IV (DFW C.V sous licence), pilote indemne et observateur Ltn Walter Ghers, blessé à Moussy et qui meurt le lendemain. Citation OA 12 août 1917 - JORF 16 nov 1917 p.9153 "48e avion" 42
Dans les Flandres
49 27-juil-17 SPAD 12 Ca n°382 Albatros D 20h30 Langemark / Roulers ("Westrozebeke") "Abattu un Albatros mono (…) Tiré une boit et 8 cartouches entre 5 et 20 m"" Jasta 33, Albatros D.III du Ltn Fritz Vossen, tué à Moorslede / Westrozebeke. Citation OA 30 août 1917 - JORF 2 déc 1917 p.9736 "49e avion" 43
50 28-juil-17 SPAD 12 Ca n°382 DFW C 20h50 Westrozebeke "Abattu un DFW en feu" Jasta 35, Uffz Friedrich Thasler tué à 20h00 entre Oostnieuwerke et Westroosebeke. Mais peut-être abattu par Sq 66 RFC. Citation OA 30 août 1917 - JORF 2 déc 1917 p.9736 "50e avion" + Communiqué 1 août 1917 "50e victoire" et 10 sept 1917
51 17-août-17 SPAD 12 Ca n°382 Albatros C 09h20 Vladsloo FA 233, Albatros C.V du Ltn Ernst Schwartz et de l’Obltn Robert Fromm, tués à Vladsloo. Citation OA 30 août 1917 - JORF 2 déc 1917 p.9736 "51e victoire" 44
52 17-août-17 SPAD 12 Ca n°382 DFW C 09h25 S. Dixmude "Abattu un DFW en vrille à 9 heures 25, dâ€â„¢un obus au sud de Dixmude. Il prend feu vers 1500 mètres." FA 40, DFW C.V de l’Uffz Johann Neuenhoff et du Ltn Ulrich von Leyser, tués à Tornhout à 10 km à l’E de Dixmude. Citation OA 30 août 1917 - JORF 2 déc 1917 p.9736 "52e victoire"
p29 18-août-17 SPAD 12 Ca n°382 Biplace Staden / Roulers
53 20-août-17 SPAD 13 n°504 DFW C. 09h05 Poperinghe "Abattu un DFW en feu vers Poperinghe". FA 3, DFW C.V de l’Uffz Martin Ewald et du Ltn Walter Rode tués à Poperhinghe. JMO Escadrille SPA 3 45